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mardi 4 juin 2013

New Wave in Montreal.

Samedi 1er juin, le groupe The Stranglers a donné un concert à Montréal. Le 3 août, ce sera au tour de The Cure, et le lendemain, les mancuniens de New Order seront également sur place. Le 23 avril, Killing Joke gratifiait la métropole de sa présence agitée.

O' que la New Wave des années 80 ne s'oublie pas facilement! L'illustre John Lydon en personne est venu l'année dernière poser son ovni PIL au Métroplis, histoire de rappeler aux accueillants Québécois que c'est dans son sillage bruyant qu'a débuté une décennie de musique assez caractéristique pour être qualifiée - très globalement - de "New Wave" ou de "musique des années 80".
Mais qu'ont donc en commun Th Stranglers, The Cure, New Order, Killing Joke, O.M.D., Billy Idol, Front 242, Trisomie 21, Peter Hook jouant Joy Division, Skinny Puppy, U2, Depeche Mode, Indochine, hormis le fait qu'ils seront tous passés à Montréal entre 2001 et 2013?

Pas grand chose, en réalité. Un son commun? Un peu... Une image, une attitude similaire? C'est très relatif... Ce qui les réunit, c'est surtout d'avoir été les vedettes d'hier, entre 1980 et 1990. Subjectivement ils ont pu également avoir représenté, dans l'esprit de leurs fans, un bloc assez homogène.

Mais avec un recul de 23 ans sur cette décennie - recul que la présence de ces groupes à Montréal ces temps-ci éclaire merveilleusement - je constate que le terme musique des années 80 n'est pas à propos.

Avant tout car la plupart des groupes cités ont comencé leur carrière à partir de 1976-1979.
Ensuite parce que leur carrière s'est étalée sur plusieurs décennies, connaissant dans certains cas une seconde apogée hors des années 1980-1989.

Certains groupes étaient sombres, d'autres appuyaient beaucoup sur les claviers, quelques uns vocalisaient dans les aigus, nombreux mettaient la basse en avant. Or, ces traits caractéristiques pourraient tout aussi bien s'appliquer à la musique progressive des années 1970 ou au Hard Rock des années 90.

J'exagère, mais à peine. Avec du recul ou avec de la nostalgie, il est intéressant de voir que les passions de la jeunesse peuvent générer un faisceau passionnel, un tourbillon musical pour s'y s'engouffrer corps et âme. Le style musical auquel on adhère et auquel on apporte popularité et consistance (mimétisme des chanteurs-héros, graffitis-déclarations des thèmes sacrés de l'adolescence) est alors parfait, unique et inaltérable à nos yeux. Et c'est aussi bien ainsi. Après tout, nous parlons de musique, nous parlons d'art, de subversion, nous parlons de déplacer les frontières pour les adapter à nos émois intérieurs.

Personnellement, les mélodies de tous ces groupes résonnent ensemble dans ma mémoire. Et je n'ai assisté au concert que d'un seul de ces groupes à Montréal. Mais lequel?

© Stéphane Aleixandre (2015)


3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Raté.
    Je vous donne donc le tuyau c'est pas Joy...parce que Peter Hook joue trop mal à Joy Division :)

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